Nouvelles Spatiales du 17 novembre 2024 - Collision entre deux grands vaisseaux Taygétiens

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Auteur : Mari Swa
Publié le 18 novembre 2024

 

[Vidéo à venir plus tard, image fixe en Attendant]

Bonjour à nouveau, merci d’être ici avec moi une fois de plus. J’espère qu’aujourd’hui vous allez très bien. Je suis Mari. Soyez les bienvenus sur ma chaîne.

Ces informations peuvent être considérées comme de la science-fiction ou comme le préférera le spectateur. Et je les publie uniquement à des fins de divertissement. Mais moi je prends mes informations très au sérieux. Que celui qui a des yeux, voie !

J’écris ceci le matin du 17 novembre 2024.

Il y a trois semaines, deux de nos vaisseaux principaux qui sont en orbite autour de la Terre, se sont gravement heurtés. Heureusement, personne n’a été blessé.

J’ai attendu de voir les conséquences de cet accident et comment elles évoluaient, avant de rendre cela public. Je me suis aussi demandée si c’était une bonne idée de publier ça, d’autant plus que nous avons un peu honte.

L’accident a été le résultat de plusieurs choses qui se sont mal déroulées et d’erreurs de calcul dues à des défaillances dans les instruments. Manœuvrer de gros vaisseaux spatiaux lourds à grande proximité l’un de l’autre, est toujours très dangereux. Et pour que vous compreniez ce qui s’est passé, je dois vous décrire comment cela s’est produit et vous donner quelques détails techniques.

Comme on peut s’en douter, tous les vaisseaux spatiaux ont un bouclier d’énergie autour d’eux, qui est généré par leurs moteurs. Ce bouclier les protège de tout élément indésirable qui pourrait s’approcher d’eux, y compris d’un autre vaisseau qui s’approcherait de trop près.

Le fait que deux vaisseaux entrent en collision avec leurs boucliers mis en place, ne serait pas si grave, car ils se repousseraient l’un l’autre comme le feraient deux aimants, vu que c’est le même principe. Mais cette répulsion peut aussi les faire bouger avec suffisamment de violence pour causer des dommages internes aux vaisseaux et à leurs équipages. Des dommages qui peuvent être légers ou sévères, en fonction de combien le choc a été direct, de son angle, de sa vitesse et de toutes les autres variantes de ce type.

Le simple fait de soudainement forcer un vaisseau, qui pèse au moins des centaines de milliers de tonnes, à se déplacer de façon brusque et non naturelle, fait que les objets et l’équipage volent dans les airs et se heurtent aux choses qui sont à l’intérieur, en fonction de la gravité du choc là aussi.

Ces scénarios de collisions que je viens de décrire, c’est lorsque les boucliers sont en place. Alors imaginez ce qu’il se passe sans les boucliers.

Il est assez commun que les vaisseaux stellaires taygétiens s’amarrent les uns aux autres, se plaçant côte à côte, pour faire communiquer leurs espaces de hangar à travers leurs portes latérales, avec une plate-forme extensible spéciale, et un toit télescopique pour sceller l’union depuis l’espace extérieur.

De cette façon, leur équipage peut charger et décharger des marchandises, des fournitures, des pièces de rechange, etc., de manière très efficace, en utilisant des véhicules de transport à l’intérieur, par exemple des chariots élévateurs similaires à ceux de la Terre, mais pas les mêmes, ou simplement en marchant d’un vaisseau à l’autre.

L’amarrage côte à côte des vaisseaux est très efficace lorsque deux vaisseaux doivent travailler ensemble, surtout quand l’un d’eux est un vaisseau de maintenance et d’assistance, comme le sont les deux grands vaisseaux taygétiens Saska et Saskech, qui sont presque identiques.

Par exemple, lorsqu’une grosse maintenance est réalisée sur un vaisseau situé loin de chez lui et dans l’espace profond, comme c’était le cas lors de cet incident malheureux.

(Note d’Éloïse Al’Cyona : je rappelle que notre système solaire et la Terre étant situés à une périphérie de la galaxie, et les Pléiades étant situées au centre de celle-ci, être en orbite terrestre revient pour les Taygétiens à être dans l’espace profond – Fin de la note)*.

Pour que deux vaisseaux s’approchent jusqu’au point de contact et se jumellent l’un à l’autre, les harmoniques de fréquence de leurs boucliers doivent être synchronisés. C’est-à-dire que la fréquence de l’énergie qui est produite par leurs moteurs (et qui englobe tout le vaisseau comme un bouclier)*, doit être la même. Car c’est ce qui permettra aux 2 boucliers de se mêler l’un à l’autre pour ne faire qu’un, lorsque les vaisseaux seront côte à côte.

Avec les harmoniques des boucliers synchronisés et sur la même fréquence, leurs boucliers se touchent et ne font plus qu’un, de sorte que c’est comme si leur approche et leur amarrage étaient réalisés sans bouclier, depuis le point de vue de la manœuvre et des deux vaisseaux impliqués.

Si les deux vaisseaux avaient des boucliers dans des harmoniques de fréquence différents, ils ne pourraient tout simplement pas se toucher ni se jumeler. Comme je l’ai dit plus tôt, ils se repousseraient comme deux aimants.

L’incident :

Il y a environ trois semaines, le vaisseau de maintenance et d’approvisionnement Saska 1 était amarré sur le côté tribord, c’est-à-dire sur la droite du grand cuirassé taygétien Alcyone, car il venait de réaliser sur lui une longue liste de réparations et d’améliorations, qui incluait le remplacement des capteurs arrière, qui sont connectés à l’ordinateur de navigation de l’Alcyone.

Une fois les réparations terminées, les équipages des deux grands vaisseaux taygétiens ont procédé au déjumelage des deux vaisseaux. Les portes des hangars se sont fermées, les grandes brides métalliques se sont ouvertes et les deux vaisseaux ont logiquement commencé à flotter durant leur séparation.

Le problème a commencé parce que l’Alcyone devait s’éloigner du Saska 1 à tribord, vers la droite, mais comme je l’ai dit précédemment, le Saska 1 était justement amarré à sa droite, ce qui fait que l’Alcyone a dû complètement dépasser le Saska 1 avant de changer de direction.

Tandis que les deux grands vaisseaux s’éloignaient lentement l’un de l’autre, le capitaine Gori’el de l’Alcyone a commencé à faire descendre ce dernier. Il a procédé à un déplacement vers le bas pour laisser le grand et lourd Saska 1 lui passer par-dessus, ce qui lui aurait permis de déplacer le vaisseau Alcyone vers la droite quand il en aurait eu besoin, une fois que le Saska 1 aurait été libre de ses mouvements.

Bien que l’équipe de maintenance du Saska 1 ait remplacé l’ensemble des capteurs arrière supérieurs de l’Alcyone, ceux-ci n’étaient pas opérationnels en raison d’une défaillance qui faisait que l’ordinateur de navigation ne les reconnaissait pas. Par conséquent, l’équipage de l’Alcyone n’avait aucun moyen de savoir avec précision ce qu’il y avait au niveau de la partie supérieure arrière, et c’est précisément là que se trouvait le Saska 1 à cet instant.

L’équipage de l’Alcyone a mal calculé la taille de son vaisseau, ce qui fait que la descente qu’il avait effectuée pour dégager la voie au Saska 1, n’était pas suffisante. Et pour aggraver les choses, l’équipage a bougé trop tôt le gouvernail à tribord, ce qui a changé le ratio d’aspect du vecteur mouvement entre les deux vaisseaux.

Tous les objets, grands ou petits, lorsqu’ils sont dans un environnement libre, ont tendance à se regrouper entre eux. Cela se produit également dans l’eau par exemple, mais dans l’espace c’est encore plus évident.

Quand l’Alcyone a tourné à droite et n’était pas assez loin sous le Saska, et les deux ayant encore leurs deux boucliers avec les mêmes harmoniques de fréquence, la section de la coque de proue (avant)* du Saska a atteint l’Alcyone et a enfoncé la partie arrière de sa superstructure, causant de graves dommages à la coque dans cette zone.

La partie de la proue super renforcée du Saska s’est écrasée contre la superstructure arrière de l’Alcyone, la détruisant complètement, envoyant de gros débris flottants dans l’espace et créant un événement de dépressurisation dans l’Alcyone, qui a aussitôt scellé la zone en fermant les portes pneumatiques qui entouraient la zone touchée, afin de minimiser les dommages supplémentaires, pendant que les alarmes retentissaient. Heureusement, il n’y avait personne dans cette zone du vaisseau, sinon ils seraient morts instantanément.

Et comme les harmoniques de fréquence de leurs boucliers étaient toujours les mêmes, car les vaisseaux devaient s’éloigner suffisamment l’un de l’autre avant de changer leurs harmoniques de fréquence, la collision s’est produite comme s’ils n’avaient pas eu du tout de bouclier.

Yamil, le capitaine du Saska 1, et son équipage, ont juste pu regarder avec horreur l’Alcyone qui tournait directement vers eux, pendant que retentissaient leurs alarmes de collision imminente. Et ils n’ont rien pu faire car les vaisseaux de cette taille ne peuvent pas être totalement stoppés en un instant.

Comme le Saska 1 a heurté l’Alcyone avec la partie avant de sa coque de proue, qui est super renforcée et qui est probablement la partie la plus résistante de n’importe quel vaisseau, il n’a lui-même subi aucun dommage.

Le capitaine Yamil a envoyé une équipe d’inspection pour inspecter la zone et ils n’ont trouvé que des éraflures. Mais selon les rapports, la zone était déjà éraflée avant l’incident, ce qui fait qu’aucun dommage n’a été signalé et qu’il n’y a pas eu besoin de réparer quoique ce soit sur le Saska 1, qui a continué de fonctionner normalement.

En revanche, l’Alcyone a signalé des dommages graves et la perte d’une grande partie de sa superstructure arrière, si bien qu’il avait été initialement décidé que l’Alcyone devrait retourner à Temmer en boitant, pour y effectuer des réparations exhaustives. Mais les équipes de maintenance, aussi bien celle de l’Alcyone que celle du Saska 1, ont immédiatement fait tout leur possible pour contenir le problème jusqu’à ce qu’il puisse être résolu de façon permanente.

Comme les capitaines des deux vaisseaux continuaient à s’accuser mutuellement d’être responsable de l’incident, j’ai dû mettre en place une réunion de tout le Conseil pour analyser la situation. Il a été constaté que Gori’el, le capitaine de l’Alcyone, et son équipage, ne pouvaient pas calculer la distance exacte qui les séparait du Saska 1, parce que les capteurs arrière supérieurs qui venaient d’être installés, étaient inopérants. Ils ont d’ailleurs été également détruits lors de l’incident.

Avant de virer à tribord, l’Alcyone aurait dû s’éloigner et plonger beaucoup plus, pour s’assurer que le Saska 1 pouvait les dépasser par le haut en toute sécurité. En d’autres termes, ils ont bougé trop tôt. Mais il a été déterminé que le Saska 1 n’aurait rien pu faire pour éviter l’incident.

L’Alcyone, bien qu’endommagé, a continué ses tâches en orbite terrestre moyenne, car il a été décidé de le réparer ici, afin de lui éviter d’avoir à retourner à Temmer.

La semaine dernière, le vaisseau jumeau du Saska 1, le Saskech, est arrivé avec une nouvelle superstructure arrière modulaire pour l’Alcyone, qui a été fabriquée dans le chantier naval de Temmer en suivant les spécifications qui ont été fournies par l’équipage de l’Alcyone et celui du Saska 1. La nouvelle superstructure modulaire est arrivée divisée en sections et à moitié assemblée.

À son arrivée, les équipes de maintenance des trois vaisseaux, l’Alcyone, le Saska 1 et le Saskech, ont installé cette nouvelle section sur l’Alcyone, qui est de nouveau en pleine condition opérationnelle, bien que ses nouveaux capteurs arrière supérieurs restent inopérants en raison d’une défaillance inconnue.

Je sais qu’Anéeka de Temmer avait partagé des informations, par l’intermédiaire de Gosia et de sa chaîne Cosmic Agency, sur la poudre de titane polymorphe, qui peut réparer ou construire un vaisseau entier par elle-même. Cela est vrai, mais en théorie, parce que dans la pratique, les vaisseaux sont encore construits avec des sections modulaires préfabriquées, qui sont soudées entre elles, exactement comme les navires marins humains sont construits. Et après, ces sections modulaires sont recouvertes de cette poudre de titane polymorphe qui se solidifie par la suite. Le titane polymorphe peut s’autoréparer après avoir subi des dommages, mais il y a aussi une limite à cette capacité.

Ce sera tout pour aujourd’hui. Comme toujours, merci d’avoir regardé ma vidéo et de l’avoir Likée, partagée, et de vous être abonnés pour recevoir plus d’informations. Cela aide beaucoup cette chaîne à prendre de l’ampleur. Et j’espère vous revoir ici la prochaine fois.

Avec beaucoup d’amour et de gratitude.
Votre amie,
Mari Swa.

~ Traduit par Éloïse Al’Cyona. Tous Droits Réservés ~

 

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