Pourquoi le projet premier contact a-t-il été un échec ?

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Auteur : Mari Swaruu
Publié le 9 avril 2023


Bonjour, je suis Mari Swaruu. Je suis ravie de te voir ici à nouveau.

Le projet "Premier contact" s'inscrivait dans des recherches parrainées par la Fédération des Planètes Unies, qui avaient pour but d'étudier et de fournir des données permettant à la Fédération de savoir si la population générale de la planète Terre était prête ou non pour une divulgation totale de l'existence des extraterrestres, ainsi que pour une communication avec des êtres d'apparence humaine provenant d'autres planètes. Le projet a démarré aux alentours de 2008 et s'est achevé en 2016, bien que certaines personnes affirment qu'il s'est terminé en 2017.

Les races stellaires qui ont participé au projet étaient les Alfratiens, appelés aussi Centauriens, les Antariens, et les Taygétiens, ces derniers étant les leaders et de loin les plus nombreux, avec 35.000 personnes en orbite terrestre.

Du point de vue des Taygétiens, la procédure était assez simple. Elle consistait à ce que des milliers d'entre eux aillent dans l'Internet humain et dans toutes les plates-formes de réseaux sociaux où ils pouvaient aller, pour interagir avec à peu près toutes les personnes qu'ils pouvaient y trouver.

Cependant, toutes les personnes appartenant à des races stellaires qui participaient au projet devaient suivre les mêmes règles et restrictions que celles qui nous sont encore appliquées, à moi et à mon groupe du Toléka, comme le fait de ne pas pouvoir parler directement avec nos propres voix et de ne pouvoir communiquer qu'en tapant sur un clavier d'ordinateur. Et bien évidemment, les participants devaient suivre les mandats basés sur la Directive Première. Pour plus de détails, veuillez consulter ma vidéo "Directive Première", elle est facile à trouver.

Pour faire respecter ces règles, la Fédération a mis en place un vaste système de serveurs Internet afin d'obliger l'ensemble du trafic et des communications provenant des vaisseaux spatiaux en orbite terrestre à passer à travers ce système avant d'entrer dans l'Internet humain. Ce qui permettait à la Fédération de surveiller, contrôler et censurer efficacement toutes les informations qui transitaient à travers ce système, qui est toujours opérationnel de nos jours.

Dans le cas des Taygétiens, les volontaires étaient généralement des jeunes gens dans l'adolescence ou au début de la vingtaine, principalement des femmes, probablement en raison de l'affinité féminine pour la communication et les conversations sociales en général.

Ils s'installaient sur des ponts spéciaux réservés aux ordinateurs et à la communication à l'intérieur des plus grands vaisseaux, tels que les croiseurs lourds de classe Toleka, qui étaient alors  assez nombreux en orbite de la Terre.

Chaque volontaire disposait d'une cabine spéciale en forme de U, entouré d'écrans d'ordinateurs digitaux et d'un terminal d'ordinateur holographique taygétien, depuis lequel ils entraient directement dans l'Internet humain et cherchaient ouvertement à entrer en contact avec quiconque souhaitait leur parler. Et ils déclaraient ouvertement à tous leurs nouveaux contacts qu'ils étaient extraterrestres.

Tout l'objectif du projet était d'être ouvert et transparent, comme l'affirme la Fédération, bien qu'il soit difficile d'être ouvert et transparent lorsqu'on ne te permet pas d'utiliser ta propre voix ou de montrer une vraie image de toi, même s'il me semble que ça n'a pas été ça le vrai problème. En réalité, ça les a plutôt protégés et pas qu'un peu. Aujourd'hui, même si ça a été très difficile, l'équipe du Toléka a réussi à transmettre des images d'eux et même des voix réelles. Non, le vrai problème c'était qu'ils ignoraient comment les humains utilisaient Internet.

D'après ce que j'ai compris, les endroits où ils ont le plus pénétré étaient tous les tchats ouverts, dans le désormais disparu Google Plus, dans Facebook, dans la section des commentaires sous les vidéos YouTube, et dans toutes les plateformes disponibles où le texte écrit était le principal moyen de communication.

Pour que ce soit clair, je n'étais pas là à l'époque, je suis arrivée il n'y a pas très longtemps (note d'Éloïse Al'Cyona : Mari est arrivée à bord du Toléka en orbite terrestre, mi 2021, à l'âge de 13 ans)*, et de toutes façons j'aurais été beaucoup trop jeune pour faire partie du projet. Mais la membre de l'équipage de Taygeta que tu connais probablement le plus et qui a participé directement en tant que bénévole à ce projet "Premier contact", est Anéeka de Temmer (note d'Éloïse Al'Cyona : Anéeka est décédée à bord du Toléka en novembre 2022)*. Mais moi je connais tous ces détails parce que j'ai beaucoup parlé de ce projet avec d'autres membres de l'équipage ici.

Au fur et à mesure que les bénévoles progressaient dans leurs efforts de communication, ils rédigeaient des rapports détaillés à l'intention de leurs chefs de projet et de leurs coordinateurs. Et chaque week-end, ils tenaient un conseil pour discuter de la direction que chacun d'entre eux devait prendre avec ses contacts, s'il en avait. Pour ce faire, ils ont commencé à se caler sur les jours de la semaine terrestres.

Leurs principales sources de contacts ont commencé à être les pages web de tchat ouvert, et c'est là que les problèmes ont commencé à apparaître. Ces premiers bénévoles et leurs responsables et coordinateurs n'ont apparemment pas été en mesure de détecter ces problèmes, et encore moins de faire quoi que ce soit pour y remédier.

Ils ont utilisé toutes les pages de tchat ouvert qu'ils ont pu trouver parce que c'était l'endroit le plus efficace pour commencer à communiquer avec n'importe quel humain qui se rendait sur ces pages, précisément parce qu'il recherchait un contact social.

Lorsque les bénévoles disaient être extraterrestres, la réaction la plus fréquente était simplement l'incrédulité, qui se terminait souvent par des moqueries, des insultes, ou l'arrêt définitif de la conversation.

Mais quelque chose d'autre a commencé à se produire à grande échelle. Les bénévoles n'ont pas réalisé que la raison pour laquelle ces humains étaient sur ces pages de tchat était pour faire des rencontres et non pas parce qu'ils aspiraient à une quelconque interaction intellectuelle, et encore moins une communication extraterrestre, car la plupart d'entre eux s'en fichaient et même ne croyaient pas en l'existence des extraterrestres.

Comme la grande majorité des personnes entrant dans ces pages de tchat étaient des hommes et que les bénévoles extraterrestres étaient principalement des femmes jeunes et idéalistes, les problèmes ont commencé parce que personne n'a pensé aux différences culturelles entre les races stellaires et la race humaine. Les hommes humains ont commencé à faire des avances aux femmes non humaines qui, à leur tour, n'ont pas su voir ces avances, précisément à cause de ces différences culturelles. Parce qu'elles considéraient ces avances comme de la simple amitié et non comme quelque chose de plus personnel ou sexuel.

Les bénévoles féminines ont donc simplement accepté ces avances sans réfléchir aux conséquences et, pire encore, sans fixer de limites ou de frontières saines, car elles n'en voyaient pas la nécessité, étant presque complètement aveugles à ce qui se passait réellement et à la raison pour laquelle l'être humain leur accordait tant d'attention.

Les hommes humains, quant à eux, ont commencé à ignorer les affirmations extraterrestres des bénévoles féminines, les considérant comme de simples gamines New Age jouant aux starseeds, ce qui n'était pour eux qu'un fantasme de science-fiction, dont ils se moquaient éperdument et qu'ils étaient tout à fait prêts à pardonner ou à laisser passer du moment que les jeunes femmes cédaient à leurs avances. En d'autres termes, les hommes se moquaient de savoir si la fille était complètement cinglée tant qu'elle était réceptive à leurs intérêts sexuels. C'était la recette parfaite pour aboutir à un désastre.

Et ce qui a encore aggravé les choses, c'est que certaines bénévoles féminines qui se sont retrouvées dans cette situation et qui ont réalisé ce qui se passait, sont tombées dans le piège de former une sorte de relation névrotique impossible avec leurs contactés. Une relation qui était absolument destinée à échouer dès le départ et ce, de manière épique. Tout cela à cause des restrictions de la Fédération auxquelles ces bénévoles ont été soumises en premier lieu.

En ce qui concerne les bénévoles masculins, apparemment, la situation et le mélange culturel n'ont pas autant favorisé la formation de relations névrotiques, bien que je connaisse au moins deux cas de ce type, mais je n'ai guère plus de données sur cet aspect du problème.

En réalité, la manière dont le projet "Premier contact" a été mené, était déficiente dès le départ. De même que les conclusions du projet qui affirment que les humains en général et la majorité de la population ne sont absolument pas prêts à entrer en contact avec des races stellaires, pas même avec celles qui sont aimantes et qui ont une apparence humaine, et encore moins avec celles qui n'ont pas une apparence humaine, sont erronées.

Tout d'abord, les sites Internet de tchats publiques sont les pires endroits où partir à la recherche d'une conversation intelligente. Les personnes qui s'y trouvent n'ont qu'une idée en tête : faire des rencontres. Et même en ce qui concerne les rencontres en elles-mêmes, ces endroits ne favorisent pas la rencontre de personnes spirituelles avec une éthique avancée, comme la plupart d'entre vous le savent. Le fait de se rendre sur ces tchats était en fait une perte de temps totale, car l'objectif des personnes qui s'y trouvaient, ainsi que leur fréquence et leur vibration, n'avaient rien à voir avec ceux des bénévoles extraterrestres.

Envoyer des bénévoles du projet "Premier Contact" sur ces sites de tchat revient au même que s'ils les avaient envoyés dans un pub ou dans un bar miteux pour évaluer le niveau intellectuel et la conscience spirituelle de l'humanité. Les bénévoles n'auraient tout simplement pas pu y trouver les meilleurs exemplaires de l'humanité. Étant donné que les membres les plus avancés de l'humanité ne perdent tout simplement pas leur énergie dans ces endroits, car ils ont manifestement beaucoup mieux à faire de leur temps.

Cela signifie également que les humains avancés savent probablement qu'il est inutile d'essayer de forcer la masse de la population générale à apprécier les choses qu'ils aiment eux, ainsi que n'importe quelle activité intellectuelle. Ils savent qu'ils ne peuvent pas forcer les autres à progresser et à abandonner toutes leurs addictions, aussi bien physiques que mentales. Les spécimens les plus avancés de l'humanité et de sa culture sont en majorité silencieux, difficiles à trouver, réfugiés dans leurs livres et dans leur bulle personnelle. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils sont moins importants et influents.

Le projet "Premier contact" s'est achevé en 2016 ou 2017, principalement en raison des problèmes et des frictions sociales qu'il a engendrés des deux côtés. Mais malheureusement, les races qui ont participé à cette expérience et, par la suite, la Fédération Galactique, ont conclu que l'humanité dans son ensemble n'était pas prête pour un contact direct, en se basant uniquement sur les résultats très douteux de ce projet. Les données étaient erronées dès le départ car elles étaient basées sur l'ignorance des races stellaires elles-mêmes, qui n'ont jamais cherché les bonnes personnes aux bons endroits.

Elles sont arrivées en orbite terrestre et elles ont commencé à parler avec les humains d'une manière absurdement ouverte, sans être guidées ni conseillées d'aucune manière par des personnes qui auraient pu être mieux informées sur ce sujet et ce problème.

Par exemple, elles auraient dû demander de l'aide à toutes les personnes stellaires qui avaient de l'expérience en tant que Step Downs, car celles-ci auraient eu les connaissances et l'expérience nécessaires pour guider les personnes totalement stellaires de manière plus intelligente. Bien que l'aide des Step Downs aurait pu être insuffisante car les extraterrestres ayant séjourné sur Terre conservent malgré tout leur culture et leur essence non humaine. Mais disons que ça aurait été mieux que rien.

Ce sera tout pour aujourd'hui. Je continuerai à développer ce sujet dans des vidéos futures. Merci d'avoir regardé ma vidéo et j'espère te revoir ici la prochaine fois.

Avec tout mon amour,
Mari Swaruu

~ Traduit par Éloïse Al'Cyona. Tous Droits Réservés ~

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